Rachat de crédits

Peut-on financer les frais de succession grâce au rachat de crédits ?

Recevoir un héritage peut ressembler à une bénédiction. Mais quand les premiers courriers administratifs tombent, la réalité s’impose : les frais de succession peuvent être aussi lourds qu’inattendus. Et lorsqu’on n’a pas les fonds disponibles pour régler rapidement l’administration fiscale, la pression monte. Dans ce contexte, le rachat de crédits se révèle être une solution stratégique, efficace, et souvent sous-estimée. Il permet de réorganiser ses finances, de payer les droits de succession à temps et, surtout, de préserver le patrimoine transmis.

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Pourquoi les frais de succession posent problème ?

Au moment d’une succession, l’État prélève une taxe sur les biens transmis : ce sont les droits de succession. Le montant dépend de la valeur du patrimoine, du lien de parenté entre le défunt et l’héritier, et d’éventuelles donations passées. Un abattement est appliqué, mais même avec celui-ci, le solde à régler peut atteindre plusieurs dizaines de milliers d’euros. Et ce, dans un délai légal de six mois. Une situation compliquée, d’autant plus que l’héritage ne prend pas toujours la forme d’argent liquide. Il peut s’agir d’un bien immobilier non encore vendu, ou de valeurs mobilières non liquides.

En parallèle, les héritiers doivent faire face à des frais supplémentaires : notaire, obsèques, dettes éventuelles du défunt, frais d’entretien ou de gestion de patrimoine, etc. Le tout forme un ensemble de charges qu’il faut absorber rapidement. Et si l’on rembourse déjà plusieurs crédits, la marge de manœuvre devient quasi nulle. C’est ici que faire un rachat de crédits prend tout son sens.

Comment le rachat de crédits peut-il aider à régler les frais de succession ?

Le rachat de crédits permet de regrouper tous les crédits en cours (crédit immobilier, crédit à la consommation, prêt personnel, etc.) en un seul. Cette opération réduit généralement la mensualité globale en allongeant la durée de remboursement. Résultat : le taux d’endettement diminue. Mais ce n’est pas tout. Dans le cadre d’un rachat de crédits avec trésorerie, il est possible d’inclure une enveloppe financière destinée à payer les droits de succession.

Concrètement, si vous avez 50 000 € de crédits en cours et que vous devez 30 000 € pour la succession, vous pouvez demander un regroupement total de 80 000 €. En allongeant la durée de remboursement, votre mensualité devient plus légère, et vous obtenez la trésorerie nécessaire pour régler les frais. C’est une manière de respecter les délais sans liquider dans la précipitation un bien immobilier hérité ou de devoir faire un crédit rapide à taux élevé.

Les avantages concrets d’un rachat de crédits pour une succession

Le rachat de crédits dans un contexte de succession présente plusieurs bénéfices très concrets :

  • Simplification budgétaire : tous les crédits sont fusionnés en un seul, avec une mensualité unique.

  • Trésorerie immédiate : vous obtenez les fonds nécessaires pour payer les frais de succession sans attendre une vente ou mobiliser toute votre épargne.

  • Préservation du patrimoine : pas besoin de vendre un bien immobilier hérité en urgence. Vous gagnez du temps pour évaluer, rénover ou louer.

  • Équilibre retrouvé : une mensualité adaptée permet de respirer et d’éviter le surendettement.

  • Accès facilité à de nouveaux projets : avec un taux d’endettement réduit, il redevient possible de financer d’autres besoins (travaux, véhicule, etc.).

En choisissant un rachat de crédits hypothécaire, vous pouvez même obtenir de meilleures conditions grâce à la garantie du bien immobilier (acquis ou hérité). Cela permet souvent d’accéder à un montant de trésorerie plus élevé, avec un taux plus avantageux.

Quelles sont les étapes pour financer une succession avec un rachat de crédits ?

Réaliser un rachat de crédits dans le cadre d’une succession demande de respecter un parcours précis :

  1. État des lieux financier : rassemblez toutes les informations sur vos crédits actuels, vos revenus, votre capacité de remboursement et le montant des frais de succession à régler.

  2. Simulation personnalisée : utilisez un simulateur en ligne ou passez par un courtier pour connaître les conditions possibles (mensualité, taux, durée, trésorerie).

  3. Montage du dossier : fournissez les justificatifs (identité, revenus, tableau d’amortissement des prêts, documents liés à la succession).

  4. Analyse de solvabilité : l’organisme prêteur évalue votre situation pour juger de la faisabilité du rachat avec trésorerie.

  5. Signature de l’offre : après acceptation, vous disposez de 10 à 14 jours pour accepter l’offre définitive.

  6. Déblocage des fonds : les anciens crédits sont remboursés, et la trésorerie est versée pour régler la succession dans les délais impartis.

Dans quels cas un rachat est-il particulièrement recommandé ?

Un rachat de crédits pour payer les frais de succession est une option idéale dans plusieurs situations :

  • Vous remboursez déjà plusieurs prêts et votre taux d’endettement est élevé.

  • Vous n’avez pas assez de liquidités pour payer les droits de succession dans les six mois.

  • Vous héritez d’un bien immobilier que vous ne souhaitez pas vendre précipitamment.

  • Vous avez besoin de rééquilibrer votre budget après avoir réglé d’importants frais liés au décès.

  • Vous cherchez à éviter un crédit conso classique à taux fort.

Ce montage est aussi pertinent en cas de rachat de soulte, lorsqu’il faut régler un cohéritier dans le cadre d’une indivision.

Les précautions à prendre avant de s’engager

Même si financer les frais de succession avec un rachat de crédits est une solution intelligente, elle nécessite une vraie rigueur. Il est essentiel de comparer plusieurs offres pour choisir celle qui présente les meilleures conditions : taux effectif global (TAEG), durée, assurance emprunteur, frais de dossier, garanties.

Attention à ne pas allonger excessivement la durée de remboursement au point de payer un coût total disproportionné. Le but est de retrouver un équilibre, pas de reporter indéfiniment la charge.

Enfin, vérifiez bien que vous pouvez rembourser par anticipation sans pénalités si vous vendez un bien hérité par la suite. Cela vous permettra de solder plus tôt et de réduire le coût global de l’opération.

Une solution concrète pour une urgence réelle

Face à l’urgence de payer les droits de succession, surtout quand les liquidités manquent, le rachat de crédits offre une bouffée d’air. Il permet de respecter les délais, d’éviter les sacrifices inutiles et de préserver l’héritage. En choisissant le bon montage, avec ou sans crédit hypothécaire, et en s’entourant des bons conseils, il est possible de régler les frais de succession sans plomber son avenir financier. Une solution concrète, humaine et adaptée à une période de vie où on a surtout besoin de sérénité.

Quand on traverse une période aussi délicate qu’une succession, il est naturel d’avoir des doutes. Voici les réponses aux questions qu’on nous pose le plus souvent.

Il est également important de considérer que le rachat de crédit implique des frais, qui doivent être pris en compte dans le total du rachat de crédit. Un bon exemple pourrait être si le coût du crédit après rachat est inférieur à celui que vous payez actuellement, ce qui peut entraîner des économies significatives sur le long terme. En tenant compte de ces aspects, le rachat de crédit peut se révéler être une solution financière judicieuse pour gérer vos biens immobiliers et optimiser vos finances dans un marché immobilier en constante évolution.

Oui, c’est possible, mais cela dépend de votre capacité de remboursement et de vos garanties. Les banques peuvent proposer un crédit pour payer les droits de succession sous forme de prêt personnel ou, plus avantageux, de rachat de crédits avec trésorerie intégrée. L’absence d’apport n’est pas bloquante si votre dossier est solide.

Oui, et c’est même l’un des contextes où il est le plus utilisé. Lorsque les héritiers doivent s’acquitter de frais de succession, mais que les biens ne sont pas encore partagés ou vendus, le rachat permet d’avancer les fonds nécessaires sans avoir à attendre la fin de la procédure ou vendre dans l’urgence.

Entre la simulation initiale, l’analyse de votre dossier et le déblocage des fonds, comptez en moyenne 3 à 6 semaines. C’est rapide par rapport aux délais légaux imposés pour régler les frais de succession, mais il est crucial d’anticiper et de ne pas attendre la dernière minute.

Absolument. Ces deux opérations peuvent être regroupées dans un seul financement. C’est souvent le cas lorsque l’un des héritiers souhaite conserver un bien immobilier et doit indemniser les autres. Le rachat de crédits permet alors d’inclure la soulte dans l’enveloppe globale.

Oui, et c’est même recommandé. Dans la mesure du possible, il est judicieux d’inclure une trésorerie complémentaire dans le rachat, au-delà des seuls frais de succession, pour éviter de puiser dans vos économies personnelles et prévoir les imprévus post-succession (entretien de biens, régularisation de dettes, etc.).

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